Sommaire.
Introduction.
Le choix du bois.
La vitesse de rotation.
Résolution du problème de profondeur de la mortaise.
Détermination de la hauteur de la boite.
Première étape : le débit.
Deuxième étape : l'usinage.
Troisième étape : le montage.
Conclusion.
Quatre ans après...
I - introduction.
Jusqu'ici, j'ai suivi la notice :
Maintenant, voyons ce que nous apporte l'expérience pratique.
II - Le choix du bois.
Le choix du sapin.
Mauvais choix. Le sapin résiste pas au montage au maillet en fin de réalisation. De plus, l'usinage est moins fluide qu'avec un bois dur.
Le Hêtre lamellé collé.
Tout le contraire du sapin. Vous pouvez trouver ce bois chez Leroy merlin.
lors du montage finale, il résiste aux coups du maillet.
lors de l'usinage, on travaille comme dans du beurre.
Le Hêtre "male" et le sapin "femelle".
Cette combinaison est esthétique.
III - La vitesse de rotation.
Question difficile : Il est nécessaire de bouger la défonceuse lentement, et sans aucun arrêt pour éviter de brûler la fraise et/ou le bois.
POF 1400 - Bois dur ( hêtre ) - vitesse 2.
POF 1400 - Bois mou ( pin ) - vitesse 3.
IV - Résolution du problème de profondeur de la mortaise.
La première réalisation, en suivant mot à mot la notice, est une déception. voir la photo ci dessous. Mes tenons ne s’en-boitent pas, elles dépassent de l'emplacement de la mortaise.
La profondeur de d’usinage dans la planche horizontal est trop faible. Je pense que si on avance la planche horizontal jusqu’au bord du gabarit ( Décalage à 5 mm du S ), au lieu de la positionner sur le repère « S » et que l'on recommence l’usinage sans changer les réglages sur ta défonceuse on devrait pouvoir rentrer entièrement tes queues d’arondes dans leurs logement. Évidement on fait cette passe d’usinage sans mettre la planche verticale cette fois.
La profondeur de d’usinage dans la planche horizontal est trop grande, l’assemblage n'est plus monté en force, la liaison est souple ( besoin de colle ).
V - Détermination de la hauteur de la boite.
Comme vous pouvez le voir ci dessus, il s'agit d'une série de queue d'aronde. Donc le commencement et la fin sont très importants pour la solidité de l'assemblage.
Déterminons la hauteur de la boite.
Je pense qu'un multiple de 10,75 mm fera l'affaire.
ma planche actuelle : 9,5 / 10.75 = 9.42.
Mini : 9 * 10.75 = 9.7 cm
Maxi : 10 * 10.75 = 10.75 cm
On ne peut qu'enlever du bois, donc la hauteur sera de 9,7 cm.
Plus simple que des calculs difficiles, prévoyez 5 cm de hauteur en plus et ensuite vous recoupez avec la scie circulaire à la meilleure hauteur.
VI - Première étape : le débit.
VII - Deuxième étape : l'usinage.
Le schéma ci dessous vous aidera à ne pas vous perdre pour choisir la position des planches sur le CMT 300. N'hésitez pas à marquer les planches avec des étiquettes ( X1, Y1...).
Y4, Y3 sont des parties femelles sur la même face.
X4, X1 sont des parties males sur la même face.
Puis, on usine…
VIII - Troisième étape : le montage.
La première chose que je veux dire, c'est que c'est la première fois que je travaille des queues d'arondes. Elles ont leurs spécificités.
Le montage s'effectue au maillet, attention au paragraphe 4. L'utilisation de lamellé-collé hêtre permet plusieurs montage à blanc avant le collage.
Le résultat du montage, c'est très solide!
IX - Conclusion.
La réalisation d'un projet réel montre l'intérêt de ce gabarit une fois qu'on a écarté tous les petits problèmes qu'il a fallu surmonter.
X - Quatre ans après...
Plusieurs réalisations de différentes types de boites.
Article 158 - @AutourDuBois - 2020.